Vers une interdiction de la voiture à Paris dès 2020 ?

En raison du taux élevé de mortalité dû aux gaz polluants dans la ville de Paris, les autorités communales de la capitale et de plusieurs autres villes ont pris des dispositions radicales. Ils ont en effet décidé d’interdire la circulation de certaines catégories de voiture dans plusieurs zones urbaines. C’est pour cette raison que ces zones seront bientôt reconnues comme étant des zones à circulation restreinte (ZCR).

Tout ceci sera possible en grande partie grâce à aux vignettes Crit’Air qui permettent de classer les véhicules en fonction de leur taux d’émission de gaz polluant. Ainsi, d’ici très peu de temps, et au fur et à mesure que le temps passe, de moins en moins de voitures anciennes pourront circuler dans les villes. Ce sera pire encore pour celles qui fonctionnent au diesel ou à l’essence.

Par ailleurs, plusieurs mesures ont été prises dans ce cadre, pour accompagner les nouvelles dispositions des autorités de Paris et de Grand Paris. Alors si vous habitez dans cette région du pays, il est très important d’en apprendre le maximum sur le sujet, avant la mise en application de ces dispositions. Il faudra connaitre chaque interdiction voiture paris 2020, d’autant plus qu’il ne reste que quelques mois pour vous conformer et éviter d’entrer dans l’illégalité.

Les futures interdictions dans le Grand Paris

Dans le Grand Paris, il est prévu que d’ici quelques années, tous les véhicules anciens fonctionnant à l’essence ou au diesel soient retirés de la circulation. Dans la ville de Paris, cette interdiction est déjà en vigueur. Elle concerne tous les véhicules fonctionnant au diesel, et qui ont été immatriculés avant 2001. Ces véhicules portent normalement la vignette critair numéro 5 de couleur grise. Ils ne peuvent désormais plus circuler dans la ville de Paris, tous les jours ouvrables (du lundi au vendredi) et plus précisément dans la plage horaire de 8 h à 20 h.

Il se pourrait même que d’ici l’été prochain, cette mesure s’étende à tout le périmètre de l’A86, toujours pour la même catégorie de véhicule. Cela représente environ un total de 187 000 véhicules qui risquent d’être complètement retirés de la circulation. Tout ceci peut sembler extrême, mais face aux nombreux problèmes de santé et les décès liés à la pollution atmosphérique dans cette région du pays, il devient clairement urgent de prendre les mesures qui s’imposent.

 

Interdiction des véhicules diesels et essence en 2020 et au-delà

Selon les prévisions réalisées, d’ici quelques années, tous les véhicules diesels et essence ayant été immatriculés avant l’année 2001 n’auront plus le droit d’approcher la banlieue parisienne. Ceci se fera de façon progressive, pour donner aux usagers de la route et propriétaires de ces véhicules, de prendre leurs dispositions. Ainsi, ce sont d’abord les véhicules portant les vignettes numéro 4 qui seront pris en compte par la mesure restrictive, dans un délai très proche.

Ensuite, ce sera le tour de ceux avec la vignette numéro 3, puis de celle avec la vignette 2. De cette manière, au plus tard en 2024, toutes ces voitures ne pourront plus circuler librement dans toutes les régions du pays. La zone de faible émission de Paris est déjà bien définie aujourd’hui, mais ce n’est pas encore le cas pour les contours. Il y a une rencontre prévu à cet effet pour le mois de Novembre, entre les représentants des 80 communes du pays concernées par ces interdictions.

Donc en attendant, les sanctions ne pourront pas encore être appliquées, du moins pas avec la dernière rigueur. Bien entendu, tout comme l’interdiction actuellement en cours à Paris, ce sera valable du lundi au vendredi, et de 8 h à 20 h. lorsque cette interdiction sera mise en application, il s’agira alors de plus d’un million de voitures, mis à part les engins à deux roues.

Qui prend ces décisions ?

Ce sont les maires des 80 communes concernées qui sont habilités à prendre toutes les décisions par rapports aux interdictions des véhicules polluants dans leurs villes. Il faut néanmoins avouer que la Métropole du Grand Paris joue un rôle d’impulsion très important. C’est d’ailleurs pour discuter de tous les aspects de ces dispositions qu’ils ont prévu une rencontre pour le mois de Novembre 2019. En principe, toutes les villes devraient d’adhérer à l’instauration de la zone de faible émission, encore appelé « zone de bannissement ».

Toutefois, le président de la Métropole du Grand Paris s’attend à ce qu’il y ait plus ou moins 4 ou 5 refus venant des communes. Mais même s’il avait raison, cela ne changerait pas grand-chose, puisque les véhicules polluants ne pourraient alors circuler que dans ces villes. Ils n’auraient pas le droit d’en sortir, ni pour rouler, ni pour se stationner dans une autre ville. Grâce à toutes ces mesures concernant l’interdiction essence paris Grand Paris, le taux d’oxyde d’azote et de particules fines présents dans l’air, devrait considérablement baisser.

Les futures interdictions liées à la vignette Crit’Air

La vignette Crit’Air est aujourd’hui une véritable arme dans la lutte contre les véhicules polluants, en France et dans plusieurs pays d’Europe. Grâce à elle, il devient beaucoup plus simple de détecter les voitures hors normes et de leur empêcher le passage dans les zones dites environnementales. Depuis qu’elles ont été créées, elles ont permis de réduire de façon considérable, le taux de pollution dans les grandes villes du pays, et cela ne fait que commencer.

En effet, il faut savoir que dans les années à venir, dans un avenir très proche en fait, plusieurs interdictions seront mises en application en rapport avec les vignettes Crit’Air. Déjà, d’ici 2020, pas moins de 15 agglomérations vont participer au lancement du projet de « zones à faibles émission ». De façon progressive, les véhicules considérés comme polluants n’auront plus l’autorisation de circuler librement dans ces zones. Bien entendu, ce sera à chaque responsable des différentes agglomérations, de définir à leur niveau, les critères de cette interdiction.

Il s’agira entre autres de :

  • Les plages horaires concernées par l’interdiction ;
  • Le périmètre géographique pris en compte (soit le territoire au complet, soit uniquement le centre-ville) ;
  • Les catégories de véhicules qui se verront appliquer ces dispositions (les véhicules légers, les poids lourds, ou encore toutes les catégories confondues) ;
  • Les exceptions et les conditions à respecter, comme par exemple le cas des véhicules de collection.

Les 15 agglomérations ou métropoles engagés dans ce processus sont : Paris et Grand Paris, Toulouse, Reims, Nice, Grenoble, Strasbourg, Toulon, Rouen, Clermont-Ferrand, Fort-de-France, Saint-Etienne, Lyon, Montpellier, et Aix-Marseille. Le programme d’exécution de même que le calendrier à suivre, sont différents selon chacune de ces métropoles. Par exemple, à Paris, les véhicules classés Crit’Air numéro 4 seront interdits à partir du mois de Juillet 2019. Quant aux véhicules moteurs diesel, ils seront totalement interdits d’ici 2024. A Grenoble par contre, ce sont les véhicules classés Crit’Air numéro 5 qui seront interdits en 2019. Ceux de la catégorie de Crit’Air numéro 4 y seront interdits au cours de l’année 2020.

Les futures interdictions liées au carburant

Dans le but de réduire les problèmes liés à la pollution atmosphérique à Paris et dans les grandes villes de la France, un nouveau plan Climat Air Energie territorial a été adopté. Tout ceci est dans le seul but de protéger et de préserver la santé des citoyens, sans oublier bien sûr dans le cadre de la lutte contre le dérèglement climatique. C’est pour cela que depuis mars 2018, le nouveau plan a adopté. Cette décision a été prise suite à un vote unanime au conseil de Paris.

Il y a même eu la contribution de plusieurs centaines de citoyens, qui ont pu intervenir lors des différentes réunions organisées en ligne. Avec ce nouveau plan, l’objectif est de faire de Paris, une ville totalement neutre en carbone. Ceci devrait normalement être possible d’ici 2050, d’après les projections réalisées. Cette mesure ne concernera pas uniquement les transports, mais tous les autres domaines pouvant contribuer à la pollution de la ville.

Mais en attendant, pour ce qui concerne les transports, il est prévu que d’ici peu, Paris soit complètement débarrassée des véhicules fonctionnant au carburant. Ils ont pour ambition de faire de Paris, une ville sans véhicules diesel en 2024, et sans véhicules à essence en 2030. D’ailleurs, cela coïncide avec les projets du gouvernement, puisqu’ils ont eux aussi prévu la fin des véhicules thermiques dans tout le pays, au plus tard en 2040.

Alors pour respecter ce programme et rester dans les temps, il va falloir effectivement que d’ici 2030 au plus tard, les grandes villes soient débarrassées des véhicules diesel et essence. Ensuite, la mesure pourra s’étendre plus facilement aux zones rurales. Il faudra alors que toute la population française se prépare à faire face à cette mesure, car l’interdiction essence Paris Grand Paris ne concerne plus seulement cette région, mais le pays tout entier.

Quelques solutions de remplacement trouvées par les autorités communales de Paris

Avant toute chose, il est important de rappeler que toutes ces dispositions ont pour but de réduire le taux de mortalité sur le territoire de la France. En effet, chaque année, il y a environ 48 000 décès prématurés causés par la pollution atmosphérique. D’après les statistiques, cela représente 9% du taux de mortalité dans le pays. Tout ceci est donc indispensable, une solution sur le long terme qui va sauver de nombreuses vies.

Alors, conscientes que la diminution aussi radicale des véhicules quatre roues va causer un problème de circulation des biens et des personnes, les autorités communales ont pensé à des solutions pour pallier à ce manque. En premier lieu, elles ont choisi de faire confiance à l’expansion prochaine des véhicules électriques. La mairie de Paris parle également d’un grand projet de transport en commun, pour faciliter la vie de tous les citoyens.

Et pour le transport individuel, pourquoi pas le vélo pour tous ? Le maire a en effet l’ambition de faire de Paris, la capitale mondiale du vélo. Il s’agit d’un projet très sérieux, puisqu’il est déjà question d’investir pas moins de 150 millions d’euros dans le cadre du Plan Vélo 2015-2020. En plus, les pistes cyclables qui faisaient préalablement 700 km devraient passer à 1400 km d’ici 2020.

Les difficultés rencontrées lors de la mise en application des solutions

Tous ces projets sont assez ambitieux et prometteurs il faut bien l’avouer, mais ils ne seront pas faciles à mettre en œuvre. Plusieurs problèmes se posent, comme par exemple, le fait que le vélo soit loin d’être une culture suffisamment installée dans le pays. De même, l’augmentation des axes pour les piétons et cyclistes dans la ville de Paris ne convient pas forcément à tout le monde.

Les automobilistes ne sont en effet pas prêts de se réjouir pour cela, puisque les nouveaux axes ont été créés, au détriment des voies de passage pour les voitures. Par exemple, certaines voies, comme celles situées sur les berges ont été fermées, au profit des vélos et des piétons. Par conséquent, il y a énormément de bouchons, dans la région parisienne, et ils deviennent de plus en plus importants. Il est alors aisé de comprendre le mécontentement des automobilistes.

De plus, si cette mesure a permis de réduire la pollution de l’air dans une partie de la ville, plus précisément le long des quais, elle a aussi créée une augmentation de la pollution dans la région Est de la ville. D’un autre côté, au lieu de se rabattre sur les vélos, les populations parisiennes ont plutôt opté pour les engins motorisés deux roues. C’est une alternative pour pallier au problème d’engorgement des routes dans Paris et dans sa proche banlieue.

Cela n’empêche que les projets de départ semblent toujours être la meilleure alternative pour avoir une ville de Paris plus saine que jamais. Il suffit simplement de trouver la bonne formule pour les adapter au contexte parisien, et faire en sorte que la population se conforme à ce nouveau mode de vie. Il faudra investir suffisamment de ressources financières, mais aussi faire un travail de fond sur la mentalité de la population.

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